Cette façon qu’ont deux pensées de s’interpénétrer en secret est un sujet trop élevé pour être évoqué hors de la sphère privée ; nous n’en savons pas assez pour en parler avec le sérieux qu’il mérite. Peut-être est-ce moi qui vous ai emprunté cette idée : je suis sûr que, sans le vouloir, j’ai englouti une partie de votre âme et vous une partie de la mienne. Ce qui importe, c’est ce qu’on en fait.
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Info: Lettre à Sabina Spielrein, 25 mars 1912
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