Loin des ports, loin des terres
seul dans l'océan
tu m'as invité à m'aventurer sur ta vague -
à demeurer en mer pour l'éternité.
J'ignore encore
ce qui m'empêcha alors
de plonger vers toi dans les profondeurs
Ecoute à présent le cri de mon coeur:
jamais je n'ai rien vu de plus ravissant
que ton corps marin délicieux et frémissant.
Jamais je n'ai entendu d'accords plus troublants
que ta voix qui résonne dans la tempête.
Voici la seule raison: la mort nous a toujours séparés.
Tu étais déesse, et moi
né au pays des mortels.
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Info: Le Livre des cent poèmes. Poèmes inédits. (Conservés à la bibliothèque universitaire d'Uppsala, département des manuscrits, fonds Martinson, cote 90)
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