Elle était si chargée qu'elle ne pensa même pas à regarder une dernière fois sa maison. Si elle l'avait fait, elle aurait vu une pièce vide au parfum d'exode, la caraille encore pleine de graisse sur le plan de travail, le thé refroidi, la gazinière éteinte, l'écuelle de Mérou, le lit sur lequel, dans une existence déjà lointaine, elle avait aimé et donné la vie.
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Info: Rivage de la colère
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