Mais une fois seuls, dans le silence et l’obscurité de la nuit, face aux pensées qui additionnent et retranchent les années vécues, à la longue suite des événements qui prouve combien a tourné l’aiguille de l’horloge, à l’approche lente et continue du mur noir qui engloutira définitivement tout ce qu’on aime, désire, possède, espère, tout ce à quoi on aspire, alors toutes les sagesses disparaissent dans une introuvable cachette et l’angoisse tombe sur notre insomnie comme une couverture qui étouffe.
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Info: Dans "L'énergétique psychique", trad. Yves Le Lay, Librairie de l'Université, Genève, 1956, page 220
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