Si le complexe maternel ne provoque pas une accentuation de l’éros, il en résulte chez la fille une identité avec la mère et une paralysie de ses propres entreprises féminines. […] En dépit de leur évanescence et de leur indifférence, ou peut-être à cause d’elles, elles [ces filles] sont si vides qu’un homme peut supposer en elles absolument tout ; en outre, elles sont si inconscientes que l’inconscient étend à partir d’elles d’innombrables antennes, pour ne pas dire d’invisibles tentacules, et suce toutes les projections masculines, ce qui plaît aux hommes au-delà de toute mesure.
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Info: Dans "Les racines de la conscience", pages 106-107
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