Au moment de la parution de son premier roman, Céline indiquait comme ses sources Balzac, Freud et Breughel. Un romancier, un peintre, et cette parole en plus qu’est Freud. Quelles que soient les basses insultes qu’il a pu proférer contre ce dernier par la suite, il n’est pas niable qu’il a au moins commencé par le prendre très au sérieux. Pourquoi ne pas admettre que son œuvre soit née d’une sorte de rencontre entre le peintre des meutes médiévales, l’écrivain de la tragédie inhumaine et l’analyste qui écoutait dans la parole les effets de la séparation des sexes ?
Auteur:
Info: A propos de Louis-Ferdinand Céline dans "Céline", éd. Gallimard, 2001, page 107
Commentaires: 0