J'ai remarqué que dans les moments de joie ou de douleur, dont les effets sont, somme toute, assez proches : on pleure, on sue, on parle tout haut, on tourne en rond dans sa chambre, on lève les bras au ciel, on se pince les cuisses, et bien qu'une joie soit plus difficile à communiquer qu'une douleur, on ne sait pas dans l'immédiat si on doit garder cette sensation si multiple pour soi seule, jalousement, ou si l'on doit la partager, au risque d'atténuer son effet car il faudra parler, la communiquer à l'extérieur, et en quelque sorte sauter dans le vide à pieds joints et les yeux fermés.
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Info: La dislocation
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