- Quoi, que faudrait-il?
- Que la vie avec la créature que nous avons choisie ou qui nous a choisi, fût une longue sieste au soleil, un repos sans fin, une quiétude animale.
Oui... avoir cette certitude qu’un être est là, à portée de notre main, accordé, soumis, comblé et que, pas plus que nous-même, il ne désire être ailleurs. Il faudrait à l’entour une telle torpeur que la pensée fût engourdie afin de rendre impossible, même en esprit, toute trahison...
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Info: "La fin de la nuit"
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