En lisant ce poète [Homère], tantôt on entend pétiller autour de soi ce feu générateur qui fait vivre la vie, et tantôt on se sent humecté par la rosée qui distille de ses vers enchanteurs sur la couche poétique des immortels. Il sait répandre la voix divine autour de l'oreille humaine, comme une atmosphère sonore qui résonne encore après que le dieu a cessé de parler. Il peut évoquer Andromaque, et nous la montrer comme son époux la vit pour la dernière fois, frissonnant de tendresse et RIANT DES LARMES.
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Info: Dans "Les soirées de Saint Petersbourg", Deuxième entretien, 1836, pages 96-97
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