A l’origine, il y a eu un vrai miracle, ou du moins tenu pour tel par les bénéficiaires. Il ne faut pas sous-estimer la transmission de générations en générations et sa tendance à l’exagération. Il ne faut pas nier non plus l’influence de l’apologétique des premières communautés chrétiennes dans la rédaction des récits de miracles. La profusion du miraculeux dans le monde gréco-romain du Ier siècle a peut-être forcé les évangélistes sinon à mettre Jésus en compétition avec les thaumaturges du temps, du moins à montrer que Jésus ne leur était inférieur en rien. […] L’important est l’expérience dans laquelle un récit de miracle veut faire entrer le croyant.
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Info: Dictionnaire de l'extraordinaire chrétien
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