Je prends par exemple la terminologie de Barthes : il y a l'art, l'écriture, le style. "Nicht Versöhnt" (*) était délibérément sans art. Restait donc le style et l'écriture. Or, la seule chose qui intéresse les intellectuels qui se mêlent de cinéma en Allemagne, c'est l'art, justement. Ce que j'appelais tout à l'heure la pornographie. Traduisons cela bêtement : les effets de photographie et le reste, tout ce qui fait que le cinéma se parodie lui-même.
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Info: Entretien publié dans les "Cahiers du cinéma", n.180, juillet 1966 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 89 - (*) film de 1965
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