Bref, je suis resté étranger au récit. Et c'est ce refus total, cette absence d'affinités entre Casanova et moi, cette nausée et cette répulsion qui m'ont indiqué dans quel sens organiser mon film : le vide. Un film sur le vide. Aucune idéologie, aucune sensation, aucune émotion - même pas d'esthétique - et pas de XVIIIe siècle.
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Info: Entretien publié dans "Positif", n.181, mai 1976 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 618
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