Le moi qui a subi des expériences douloureuses apprend à se déprendre et à lutter. Il développe des capacités d’attention, d’anticipation, d’attente, d’espérance. Le processus de pensée qui se forme à parler de cet ensemble de représentations a pour but de retarder la décharge motrice jusqu’à la liaison avec une expérience de consolation ou une réalisation de désir. Contrepoint de l’expérience de satisfaction, la douleur participe à la construction de système de protection interne au même titre que l’expérience de satisfaction.
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Info: Insoutenable immaturité de l’être, Revue française de psychosomatique, page 181, 1999
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