Il y avait des exceptions parmi les SS […]
Un jour il y a eu un autre homme en poste.
Beaucoup de ceux qui travaillaient avaient peur des SS,
un nouveau pouvait être pire ;
et quand ils ont vu celui-là, un officier supérieur qui plus est,
ils se sont sentis pour le moins mal à l’aise […]
Les Juifs l’ont vu à l’arrivée des convois –
marchant partout et comme pris de honte.
Parfois il leur disait un mot gentil.
Mais il n’est resté qu’un mois ;
un soir, il est venu dans leur baraquement et leur a dit :
Je ne savais pas où on m’envoyait.
Je ne savais rien de tout ça,
et quand j’ai compris, j’ai tout de suite demandé un transfert.
Maintenant je vous quitte.
(...)
… Il a serré la main de quelques Juifs,
et leur a souhaité de survivre.
Auteur:
Info: Holocauste. Trad. de l’anglais (Usa) par André Markowicz. Éditions Unes, 118 p. Textes élaborés à partir des archives du Procès des criminels devant le Tribunal militaire de Nuremberg
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