Même si elle n'avait que la quarantaine bien tassée, tante Joan portait des robes de petite vieille qui pendaient sur son corps grassouillet comme des draps fatigués, et des caoutchoucs par-dessus ses chaussures orthopédiques, même par temps sec. Ses cheveux gris étaient ramenés au sommet de sa tête en un chignon de la taille d'une balle de base-ball, et elle n'avait jamais connu le goût du rouge à lèvres de sa vie. Sharon, elle, savait se radouber, et au fil des ans elle avait appris les secrets du maquillage, et comment camoufler sa grosse carcasse avec des sweat-shirts de couleurs vives. Ce n'était pas si difficile de garder un homme, si on savait s'arranger.
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Info: Knockemstiff
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