Tous les êtres sont malheureux ; mais combien le savent ? La conscience du malheur est une maladie trop grave pour figurer dans une arithmétique des agonies ou dans les registres de l’Incurable. […] Souffrir véritablement, c’est accepter l’invasion des maux sans l’excuse de la causalité, comme une faveur de la nature démente, comme un miracle négatif.
Auteur:
Info: Dans "Précis de décomposition" in Œuvres, éditions Gallimard, 1995, page 605
Commentaires: 0