[…] Dieu ne pouvait être que le fruit de notre anémie : une image branlante et rachitique. Il est doux, bon, sublime, juste. Mais qui se reconnaît dans cette mixture fleurant l’eau de rose reléguée dans la transcendance ? Un être sans duplicité manque de profondeur et de mystère ; il ne cache rien. L’impureté seule est signe de réalité.
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Info: "Précis de décomposition" in Œuvres, éditions Gallimard, 1995, page 598
Commentaires: 2
Coli Masson
30.04.2020
Je ne sais pas, est-ce vraiment une remarque d'ordre théologique ? si tu le penses, rajoute l'étiquette.
miguel
30.04.2020
pourquoi pas théologie ?