C’est aujourd’hui un lieu commun de dire que toute nostalgie du passé a quelque chose de morbide. Il conviendrait donc, apparemment, de vivre dans un éternel présent, où les souvenirs s’effacent d’un instant à l’autre, et où le passé n’est évoqué, s’il l’est, que pour remercier Dieu de l’amélioration de notre sort. Je vois là une sorte de lifting intellectuel, auquel on recourt par une terreur du vieillissement qui relève du snobisme.
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