Ce que n’offrait pas le paganisme, c’était l’amour d’un dieu aimant. On n’avait pas de rapports sentimentaux avec ces puissants étrangers qui vivaient d’abord pour eux-mêmes. Leurs fidèles ne dialoguent pas en leur cœur avec ces grands personnages, n’ont pas avec eux la relation passionnée et mutuelle des Psaumes. Le paganisme ignore toute relation interne des consciences entre dieux et les hommes. Le christianisme aura été une religion plus aimante, plus passionnante, il aura eu l’espèce de succès d’un best-seller qui vous prend aux tripes par sa chaleur éthique, par son dieu redoutable mais aimant, avec lequel on peut converser intimement.
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Info: l'empire gréco-romain
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