Car l’homme est fait pour comprendre. D’abord qu’il n’y a rien à comprendre, puisqu’il lui manque la clé. Il jouera donc "autour" du lieu de l’esprit, il fabriquera des outils pour le cerner, ou des poèmes pour le charmer, car il ne sait de quelle nature est ce lieu. L’homme pensant est en perpétuel état de siège. Aux aguets devant les remparts qui n’existent pas d’une ville qui n’existe pas. Et cependant il ne saurait vivre sans l’obsession de cette conquête impossible.
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Info: En vue d’un éloge de la paresse
Commentaires: 3
Coli Masson
05.04.2020
Ok je note alors merci :)
Bandini
05.04.2020
Excellent oui ! Je suis en train de lire le recueil Une vie ordinaire.
Coli Masson
04.04.2020
Très Lacanien tout ça :) Il est bien ce Perros ?