De ton front voyageur les vents ne veulent pas ;
La terre tendre et sombre,
Ô Platane, jamais ne laissera d’un pas
S’émerveiller ton ombre !
Ce front n’aura d'accès qu'aux degrés lumineux
Où la sève l’exalte ;
Tu peux grandir, candeur, mais non rompre les nœuds
De l’éternelle halte !
Auteur:
Info: Extrait du poème "Au platane"
Commentaires: 3
miguel
29.03.2020
On va laisser tel quel ;-)
Benslama
29.03.2020
A vrai dire, j'ai encore fait un copié/collé - je ne pense pas que les retraits importent ici - Je n'ai pas d'édition de Valéry chez moi - mais j'ai pensé qu'il était intéressant d'avoir cette citation, qui peut éclairer la précédente : Nathaniel Rudavsky-Brody est un ami américain qui a traduit les poésies de Valéry, et son recueil "en lieu de silence" (écrit en français) peut être lu comme un salut au poète sétois
miguel
29.03.2020
Telle est la mise en page originelle, on suppose.