Anna constatait, hélas ! qu’elle n’éprouvait envers cette charmante fillette qu’un sentiment fort éloigné du profond amour dont son cœur débordait pour le premier-né. Toutes les forces de tendresse inassouvie s’étaient naguère concentrées sur son fils, l’enfant d’un homme qu’elle n’aimait pourtant pas, et jamais sa fille, née dans les plus tristes conditions, n’avait reçu la centième partie des soins prodigués par elle à Serge.
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Info: Dans "Anna Karénine", trad. Henri Mongault, page 583
Commentaires: 2
Coli Masson
28.03.2020
pas toutes :)
miguel
28.03.2020
ne dit-on pas que les mères ont en général un léger surcroît d'affection pour les petits mâles