Trente-quatre lances enchevêtrées peuvent-elles composer un être ? Oui, un Meidosem. Un Meidosem souffrant, un Meidosem qui ne sait plus où se mettre, qui ne sait plus comment se tenir, comment faire face, qui ne sait plus être qu'un Meidosem.
Ils ont détruit son "un".
Mais il n'est pas encore battu. Les lances qui doivent lui servir utilement contre tant d'ennemis, il se les est passées d'abord à travers le corps.
Mais il n'est pas encore battu.
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Info: Extrait de"Portrait des Meidosems", in "La vie dans les plis", Poésie/Gallimard, p. 118
Commentaires: 1
Benslama
14.03.2020
J'avoue que je découvre le terme "égrégore" (mais puisque Hugo l'a utilisé...) - ce Meidosem est probablement un égrégore samsa...