J'avais dans les narines l'odeur de la vase, d'une vase primitive, par Dieu, et sous les yeux le grand calme de la forêt primitive. Il y avait des taches brillantes sur la crique noire. La lune avait tout recouvert d'une fine couche d'argent : l'herbe drue, la vase, le mur de végétation entremêlée qui se dressait plus haut que le mur d'un temple, le grand fleuve que j'apercevais par une brèche sombre et qui scintillait, qui scintillait tout en coulant majestueux sans un murmure.
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Info: Au coeur des ténèbres
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