famine

Avant, il y avait toujours eu une fin à la nourriture. On avait beau mâcher le plus lentement possible la tranche de pain noir, découpée en tout petits morceaux, il arrivait toujours un moment où c’était fini. C’était presque comme si rien n’avait eu lieu : plus de pain noir, la bouche vide, l’estomac creux. Rien d’autre que la faim aussitôt revenue.

Auteur: Semprun Jorge

Info: L'Ecriture ou la vie

 

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Ajouté à la BD par miguel

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