La misère des morts en un siècle privé de foi est un arcane de douleur dont la raison est accablée. Il m’est arrivé, pourquoi ne le dirais-je pas, d’être réveillé par les morts, tiré de mon lit par les morts – par des morts que je connaissais et par d’autres que je ne connaissais pas. Une pitié terrible me précipitait, me maintenait à genoux les bras en croix, dans les ténèbres, et, le cœur battant comme une cloche sourde, je criais vers Dieu pour ces âmes…
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Info: 2 novembre 1899
Commentaires: 2
Coli Masson
19.12.2025
Venant de Bloy, ça me semble plutôt, à la limite, correspondre à la communion des saints, d'autant plus que cela concerne aussi des morts qu'il ne connaît pas.
miguel
18.12.2025
il y a là quelque chose autour de : remords, scrupules, non ?