Ce "quelque chose" qui envahit notre psyché, à quoi nous répondons par décharge d’adrénaline et contractions musculaires, avant même de devenir une véritable pensée, est un type d’événement pour lequel Bion a jugé utile de postuler le terme "d’élément bêta" […]. Plus généralement, l’élément bêta est ressenti comme une "chose en soi", au sens kantien, non connaissable sinon dans ses qualités primaires et secondaires, c’est-à-dire une fois qu’elle a été transformée par l’activité pensante en "phénomène".
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Info: Dans "Lire Bion", page 135
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