Demain, c’est un laïc ayant reçu les ordres qui présidera aux réunions ordinaires d’une communauté chrétienne. Le ministère ne sera plus alors considéré comme un emploi, mais comme une occupation du temps de loisir. La "diacronie" prendra ainsi la place de la paroisse de naguère, comme unité fondamentale institutionnelle de l’Eglise. Au lieu de voir des étrangers venir au rassemblement dominical, ce seront des amis qui se rencontreront périodiquement. Un scribe ou un fonctionnaire de l’Eglise n’assurera plus la présidence, mais un dentiste, un ouvrier d’usine ou un professeur, bref, quelqu’un possédant un travail indépendant. Le ministre sera alors un homme riche de sagesse chrétienne par suite de sa participation au cours de sa vie, à une liturgie intime, plutôt qu’un diplômé du séminaire qui n’a que des formules "théologiques" pour toute expérience. La plénitude de son mariage, l’éducation de ses enfants justifieront la responsabilité spirituelle du ministre, tout autant que pouvait le faire l’acceptation du célibat comme condition légale de l’ordination.
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Info: Dans "Libérer l'avenir" page 79
Commentaires: 3
miguel
10.10.2019
Je vous en prie, chère collègue spationaute mentale... Faut ben s'entraider... entre théologiens qui s'ignorent ;-)
Coli Masson
09.10.2019
exact cher oeil de lynx !
miguel
09.10.2019
ça srait ti pas diacronie ?