La mémoire artificielle s’est déplacée de la rhétorique à l’éthique. C’est en comprenant la mémoire comme une partie de la Prudence qu’Albert le Grand et saint Thomas en traitent ; et ce simple fait indique sûrement que la mémoire artificielle médiévale n’est pas du tout ce que nous appellerions une "mnémotechnique", car, bien que cette dernière soit parfois utile, nous hésiterions à en faire une partie d’une des vertus cardinales.
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Info: L'Art de la mémoire
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