Le poison le travaillait rudement. Son corps imbibé d’alcool se ratatinait comme les fœtus qui sont dans les bocaux, chez les pharmaciens. Quand il se mettait devant une fenêtre, on apercevait le jour au travers de ses côtes, tant il était maigre. Les joues creuses, les yeux dégoûtant, pleurant assez de cire pour fournir une cathédrale, il ne gardait que sa truffe de fleurie, belle et rouge, pareille à un œillet au milieu de sa trogne dévastée.
Auteur:
Info: Les Rougon Macquart, tome 7 : L'assommoir
Commentaires: 0