A vrai dire, ce qui englobe la totalité de l’expérience humaine ne relève pas de l’intellect, mais du vouloir dans le sens premier du mot. L’intellect peut poser toutes sortes de questions – et c’est même son droit le plus strict -, mais c’est trop lui demander que d’en attendre une réponse définitive, car ce n’est pas dans sa nature. La réponse gît profondément ensevelie dans le fondement même de notre être. Le faire éclater en plein jour requiert la plus fondamentale secousse de la volonté. Cela accompli, les portes de la perception s’ouvrent et une nouvelle vision se présente, jusqu’à ce jour jamais imaginée. L’intellect propose mais ce n’est pas lui qui dispose.
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Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 55
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