La quête idéale ne possède aucun idéal ; car chaque idéal n’est sur-le-champ rien de plus qu’une allégorie, laquelle dissimule en soi un idéal plus élevé, et ainsi de suite à l’infini. Le poète n’accorde de repos ni à soi-même, ni davantage au lecteur, car le repos est l’exact contraire de l’acte poétique. Le seul repos qu’il possède, c’est l’éternité poétique, en laquelle il voit l’idéal, mais cette éternité est un néant, puisqu’elle est intemporelle et que de ce fait l’idéal se transforme, l’instant d’après, en allégorie.
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