La modernité n’a pas rendu les gens cruels ; elle n’a fait qu’inventer un procédé par lequel des actes cruels pouvaient être accomplis par des gens non cruels. Sous le signe de la modernité, le mal n’a plus besoin de personnes maléfiques. Des gens rationnels, des hommes et des femmes solidement rivés au réseau impersonnel, indifférencié de l’organisation moderne, feront très bien l’affaire.
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Info: Dans "La vie en miettes", page 186
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