Des fois, j’imagine des vies un peu extraordinaires, des vies beaucoup plus aventureuses que celle que je mène actuellement et où j’aurais à m’occuper de lions, de varans, d’hippopotames… Et je me dis : là, c’est absolument certain, si je devais mener une existence pareille, je ne m’ennuierais plus jamais… Mais quand on a besoin de s’imaginer ce genre de choses pour se redonner le goût de vivre, est-ce que ça ne veut pas dire qu’il nous manque justement l’énergie qu’il faudrait pour pouvoir les vivre…
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Info: Un matin de juin comme les autres
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