Etendu avec ma belle sur la fourrure animale du canapé, j'étais bien d'accord. Va où le vent te porte. Mais ce fut Woody Allen qui l'émut aux larmes lorsque je citai une de mes répliques favorites : "Et pourtant, on n'a jamais vu un aveugle dans un camp de nudistes". Elle riait et j'aimais ce crescendo en elle, grimpant jusqu'au fou rire, mobilisant tous ses muscles, la libérant soudain, hors de contrôle, jusqu'à me placer dans une situation particulièrement étrange de spectateur de sa jouissance intérieure. Ce rire soudain, je n'en faisais pas partie.
Auteur:
Info: Aller voir ailleurs : Dans les pas d'un voyageur aveugle
Commentaires: 0