Si l’homme n’avait pas de conscience éternelle, si au fond de toutes choses il n’y avait qu’une puissance sauvage et bouillonnante, produisant toutes choses, le grand et le futile, dans le tourbillon d’obscures passions ; si le vide sans fond, que rien ne peut combler, se cachait sous les choses, que serait donc la vie, sinon le désespoir ?
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Info: Crainte et tremblement: Lyrique dialectique de Johannès de Silentio
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