En autorisant que l’on puisse pénétrer, la nuit, dans la chambrette d’un partenaire, [la révolution sexuelle] n’avait guère fait que généraliser une conjugalité des plus traditionnelles. Or, l’on sait que la conjugalité est la conjoncture la plus hostile au bonheur sexuel […]. […] Il n’est donc guère surprenant que l’après de la révolution sexuelle se caractérise lui aussi par la misère. Cette misère, toutefois, a changé de signe : de misère de rareté, elle est devenue misère d’abondance – ce que l’on peut appeler "théorème de Houellebecq".
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Info: Dans "Contre l'érotisme", page 36
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