Tout ce que chacun doit savoir de la nature est de réaliser qu’il ne connaît vraiment rien, qu’il est incapable de rien connaître. On peut alors s’attendre à ce qu’il perde son intérêt pour la connaissance discriminante. Quand il abandonne la connaissance discriminante, la connaissance non-discriminante d’elle-même lève en lui. S’il n’essaie pas de penser à la connaissance, s’il ne se soucie pas de comprendre, le temps viendra où il comprendra. Il n’y a pas d’autre voie que celle qui passe par la destruction de l’ego, se dépouiller de la pensée que les humains ont une existence à part des cieux et de la terre.
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Info: Dans "La révolution d'un seul brin de paille", page 176
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