C'était le matin
et le ciel un lapis-lazuli fluide.
J'ai construit le temps d'un instant
une échelle du silence
et je suis monté sur le toit du mystère.
J'ai vu mon corps,
un atome dans la galaxie.
J'ai reçu comme ma part
un instant de l'éternité.
Oh, qu'il est terrifiant
de se voir soudain debout
sur le rivage sans fin.
Auteur:
Info: Neishabour, Le deuxième millénaire de la gazelle. Sur le rivage sans fin
Commentaires: 0