La gaieté rassemble peu, le rire encore moins, l’humour pas du tout. Et l’ironie sépare. Tout cela, en effet, est excellent pour la santé. Ce qui est dangereux, en revanche, c’est l’unité, l’unification, le désir de collectivité. […] Ce ne sont pas les phénomènes qu’il faut sauver, mais les différences. IL FAUT SAUVER LES DIFFÉRENCES ! Toute différence est condition d’existence de ce qui donne à voir […]. Sans différence, il n’y a plus rien à voir (ni à penser, ni à raconter, ni à juger, ni à jouir).
Auteur:
Info: Dans "Le portatif", page 83 à 85
Commentaires: 1
miguel
07.01.2019
Là ce serait bien que tu expliques un peu mieux... SI tu peux ;-)