[…] si le désir est toujours en quête d’un objet de jouissance qui reste inaccessible et qui doit le rester, l’amour donne accès à l’impossible. Ce n’est pas qu’il rende possible ce qui ne l’est pas pour le désir en offrant ce qui manque ; c’est plutôt qu’il fait du manque lui-même, du manque en tant que tel, ce qui est donné. C’est ainsi qu’on peut traduire l’affirmation de Lacan faisant de l’amour ce qui supplée au rapport sexuel puisque la jouissance totale reste impossible.
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Info: Dans "Lacan et le christianisme", page 109
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