femmes-par-hommes

Mais, comme bien d’autres femmes, Margaret Stuart avait gardé dans le regard toute la vie qui s’était petit à petit desséchée dans le reste de son corps, et quiconque croisait ses yeux ne pouvait que s’étonner de l’avoir prise pour une vieille femme. Ils étaient d’un bleu soudain et violent, clairs et sans voile, et durs comme la glace. Son corps était celui d'une femme de soixante ans, mais ses yeux ceux d'une femme de trente ans. En réalité, elle en avait quarante-sept.

Auteur: Stegner Wallace

Info: Une journée d'automne

[ impression mélangée ]

 

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