Cette année-là, je rentrais au collège. Tout était différent. Les garçons commençaient à courir après les filles et les filles faisaient semblant d'être des femmes. Tout ce petit monde s'agitait, intégralement absorbé par le grand chantier hormonal. Chacun arborait la preuve de son entrée dans la puberté comme un trophée. Ici, un embryon de moustache, là un bourgeon de poitrine.
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Info: La vraie vie
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