C'était l'époque [début des années 70] où le tourisme entamait à peine la marche en avant qui allait tout dévaster sur son passage. Bientôt, de la Scandinavie à la Côte d'Azur, aucun paysage ne serait épargné par les mutilations infligées par les autoroutes et les hôtels. De Dublin à Vladivostok, aucune famille n'échapperait à ce terrorisme : on serait contraint de quitter tout ce qu'on aime, d'aller "se relaxer tranquillos" pendant quinze jours à l'étranger pour enfin, au retour, reprendre le train-train comme si rien ne s'était passé.
Auteur:
Info: Les boîtes en carton
Commentaires: 0