Plus l’amour venant de l’objet est fort, plus il est despotique mais plus en même temps il provoque l’enthousiasme. Car l’objet merveilleux délègue, réellement, une partie de son pouvoir à celui qu’il aime et qui l’aime. […] On assistera à un transfert massif de sentiments positifs pour cet objet, prenant la forme d’une dévotion totale. La soumission spontanée n’a plus de bornes puisqu’elle fonctionne sous le leurre de l’amour réciproque. Le besoin de réciprocité engendre la possibilité de relations totalement asymétriques.
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Info: De la horde à l'État
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