Libre voici que je l'étais, des frontières étroites de mon individu ; et cessant d'être une goutte isolée, j'avais été rendue au tout que je possédais à mon tour ; du tout j'avais la pensée, du tout j'avais le sentiment ; dans l'océan j'étais une onde, dans le soleil j'étais rayon, avec les astres la gravitation ; en tout j'avais sentiment de moi-même, et en moi-même je jouissais de tout.
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Info: In Les romantiques allemands de Armel Guerne, p 686
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