Mao pendant le Grand Bond et la Révolution culturelle, Staline pendant la liquidation des Koulaks et la première partie de la Seconde Guerre mondiale, pensaient comme Hitler que "l’objectivité est de la faiblesse, la volonté est de la force". Pour eux, la volonté du dictateur et la puissance créatrice du peuple suffisent à surmonter l’obstacle de la réalité, parce qu’ils croient en leur volonté et à la puissance qu’elle peut insuffler au peuple, et qu’ils ne croient pas à la réalité. […] Dans les trois cas, le fondement est le même : le vrai n’est pas pertinent. "Il n’y a pas de vérité, ni dans le sens moral, ni dans le sens scientifique", disait Hitler.
Auteur:
Info: Les machines totalitaires
Commentaires: 0