Pauvre Oncle Pat ! Il eut une mort extrêmement douloureuse, mais il supporta sa maladie avec la gaieté rieuse que je lui ai toujours connue. J'aimerais mieux rôtir avec lui au purgatoire, en écoutant ses joyeuses histoires et en avalant peut-être, à l'occasion, quelques litres de bière qu'il trouverait bien moyen d'emprunter à quelque bon diable, où à Dieu sait quelle créature hante ce lieu, plutôt que de me prélasser élégamment au ciel, en écoutant de la musique avec les poltrons geignards qui paraissaient destinés aux régions supérieures.
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Info: A mes ennemis ce poignard
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