[Le psychanalyste] a à faire que la parole circule, et que quelque chose des conflits et des problèmes puisse être pensé et élaboré par la suite ; que les situations ne restent pas figées et que les sujets ne restent pas coincés dans les mouvements transférentiels. L’analyse travaille avec les mots : les mots des patients ; ceux des soignants. Les mots, entendus au sens des signifiants, c’est-à-dire avec leur valeur inconsciente, leur polysémie, leurs liaisons imprévisibles, la présence sous-jacente de ce qui ne peut pas s’exprimer directement.
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Info: L'atteinte du corps. Une psychanalyste en cancérologie
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