J'eus un véritable culte pour mon corps. Je l'adorais, le consolais, l'excusant, l'admirant en tout, me réjouissant de ses délices, car naturellement j'en vins très vite à le satisfaire moi-même. Je m'évanouissais presque, à demi terrassée par ce bien-être surhumain dont je me croyais seule à découvrir le secret. J'inventais mille façon d'atteindre cette béatitude.
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Info: La demoiselle sauvage, La dernière confession
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